Aujourd’hui, je vais vous ouvrir les portes de la cuisine rodriguaise avec la star des "plats pays". Mesdames et messieurs un tonnerre d'applaudissements pour l’ourite.
Pour les Rodriguais, l’ourite est comme un le filet d’agneau des Marocains. Vous la manger à toutes les sauces, à n’importe quel moment de la semaine ou de l’année et vous vous essuyez la bouche jusqu’au prochain dîner. Par contre à quoi l’étranger ou le touriste doit-il s’attendre avec cette bête tentaculaire des mers de l’océan Indien dans son assiette?
“Pas de bras pas d’ourite”
Tout d'abord, l'ourite c'est la cousine tropicale du poulpe ou de la pieuvre. Ainsi, tous les matins, la femme des îles – la lady rodriguaise piqueuse d'ourites – n’a pas le temps de se faire les ongles. Elle se lève, elle se bouscule, comme d'habitude, pour aller piquer ses petites merveilles du lagon rodriguais.
Une piqueuse d'ourites en pleine action
En photo, elles ressemblent partiellement à des perruques de mauvaise qualité en train de sécher, mais dans une casserole sous le feu, elles détonnent et transportent votre palais au nirvana du goût. Pour faire court, c’est comme manger du poulpe, pour ceux qui y ont déjà goûtés. Mais tout comme l’habit ne fait pas le moine, la chair ne fait pas la recette.
Des ourites en train de sécher sur la plage
Si vous êtes plus dans la catégorie Globe-trotteur, une fois sur l’île vous pourrez vous faire inviter chez un Rodriguais pour déguster l'ourite (en cari, vindaye, rougaille, etc...). Sinon, pour vous, touristes traditionnels, vous savez comment goûter aux spécialités créoles typiquement rodriguaises dans le confort de votre hôtel. Restez sous les filaos et digérez votre plat avec un verre de mojitos à la mangue, sans alcool.
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